Se présentant comme écrite par Paul, la Première épître aux Thessaloniciens est traditionnellement datée de 50/51 apr. J.-C., durant le séjour de l’apôtre à Corinthe. Elle vise à dissiper certains malentendus surgis dans la jeune Eglise (dont il était le fondateur) sur divers points de doctrine, notamment en rapport avec le retour de Christ.
* Cette épître est considérée généralement comme étant la première qui ait été écrite par saint Paul. L’occasion semble en avoir été le bon compte-rendu de la fermeté de l’église à Thessalonique dans la foi de l’Évangile. Cette épître est pleine d’affection et de confiance, plus consolatrice et pratique et moins doctrinale que certaines autres épîtres.
* La foi, l’amour, et la patience des Thessaloniciens, sont les signes évidents de leur élection qui a été manifestée dans la puissance avec laquelle l’Évangile est venu à eux (1-5). Ses effets puissants et exemplaires sur leurs cœurs et leurs vies (6-10).
1 De la part de Paul, Silvain et Timothée à l'Eglise des Thessaloniciens qui est en Dieu le Père et dans le Seigneur Jésus-Christ: que la grâce et la paix vous soient données [de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ]!
2 Nous disons constamment à Dieu toute notre reconnaissance pour vous tous en faisant mention de vous dans nos prières. 3 Nous nous rappelons sans cesse l'œuvre de votre foi, le travail de votre amour et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père. 4 Nous savons, frères et sœurs aimés de Dieu, qu'il vous a choisis 5 parce que notre Evangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l'Esprit saint et avec une pleine conviction. Vous savez en effet comment nous nous sommes comportés parmi vous à cause de vous.
1-5 Puisque tout bien vient de Dieu, aucun bien ne peut être espéré par les pécheurs, sauf par Dieu en Christ. Et les biens les meilleurs peuvent être attendus de Dieu comme étant notre Père, en égard à Christ. Nous devons prier, non seulement pour nous-mêmes, mais également pour les autres, en nous souvenant d’eux sans cesse. Où il y a une véritable foi elle fera son œuvre ; elle affectera à la fois le cœur et de la vie. La foi travaille par amour ; elle se montre elle-même dans l’amour pour Dieu, et l’amour à notre prochain. Et partout où se trouve une espérance bien fondée de vie éternelle, ceci apparaîtra par l’exercice de la patience ; et c’est un signe de sincérité quand dans tout ce que nous faisons, nous cherchons à être approuvés par Dieu. Par cela nous pouvons connaître notre élection, si non seulement nous parlons des choses de Dieu avec nos lèvres, mais que nous ressentons leur pouvoir dans nos cœurs, mortifiant notre convoitise, étant sevrés du monde, et nous élevant jusqu’aux choses célestes. À moins que l’Esprit de Dieu ne vienne avec la parole de Dieu, il sera pour nous une lettre morte. Ils ont profité de cela par la puissance du Saint-Esprit. Ils ont été totalement convaincus de cette vérité, n’ayant pas été secoués dans leur esprit par des objections et des doutes ; ils étaient disposés à tout laisser pour Christ, et à risquer leurs âmes et leur condition éternelle sur la vérité de la révélation de l’Évangile.
6 Vous-mêmes, vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur en accueillant la parole au milieu de grandes difficultés, avec la joie du Saint-Esprit. 7 Ainsi, vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l'Achaïe. 8 En effet, non seulement la parole du Seigneur a retenti depuis chez vous en Macédoine et en Achaïe, mais c'est aussi partout que votre foi en Dieu s'est fait connaître, de sorte que nous n'avons pas besoin d'en parler. 9 De fait, on raconte à notre sujet quel accueil nous avons eu auprès de vous et comment vous vous êtes tournés vers Dieu en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai 10 et pour attendre du ciel son Fils qu'il a ressuscité, Jésus, celui qui nous délivre de la colère à venir.
6-10 Lorsque des personnes insouciantes, ignorantes, et immorales sont détournées de leurs poursuites et de leurs liens charnels pour croire au Seigneur et lui obéir, pour vivre sobrement, vertueusement, et pieusement, ce résultat parle de lui-même. Les croyants sous l’Ancien Testament ont attendu la venue du Messie, et maintenant les croyants attendent sa seconde venue. Ceci doit se produire. Et Dieu l’a ressuscité des morts, ce qui est une pleine assurance pour tous les hommes qu’il viendra au jugement. Il est venu pour acheter le salut, et, lorsqu’il reviendra, il apportera le salut avec lui, la délivrance pleine et définitive de cette colère qui est cependant à venir. Fuyons sans attendre cette colère à venir et cherchons le refuge en Christ et son salut.