Livres de la Bible



Exode 12

Introduction de Matthew Henry

* Le début de l’année est défini, La Pâque est instituée (1-20). Les instructions de la Pâque sont données au peuple (21-28). La mort des premiers-nés égyptiens, Les Israélites se hâtent de quitter l’Égypte (29-36). Le premier voyage des Israélites à Succoth (37-42). Ordonnances de la Pâque (43-51).


Institution de la Pâque

1 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron en Egypte: 2 «Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, vous le considérerez comme le premier des mois de l'année. 3 Transmettez ces instructions à toute l'assemblée d'Israël: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. 4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le partagera avec le plus proche voisin, en fonction du nombre de personnes. Vous estimerez le nombre de personnes pour l’agneau d'après la part que chacun peut manger. 5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an. Vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. 6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, où toute l'assemblée d'Israël le sacrifiera au coucher du soleil. 7 On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. 8 Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. 9 Vous ne le mangerez pas à moitié cuit et bouilli dans l'eau; au contraire, il sera rôti au feu avec la tête, les pattes et l'intérieur. 10 Vous n'en laisserez rien pour le matin; si toutefois il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu. 11 Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C'est la Pâque de l'Eternel.

12 »Cette nuit-là, je parcourrai l'Egypte et je tuerai tous les premiers-nés du pays, hommes ou animaux. Je mettrai ainsi à exécution mes jugements contre tous les dieux de l'Egypte. Je suis l'Eternel. 13 Pour vous en revanche, le sang servira de signe sur les maisons où vous vous trouverez: je verrai le sang et je passerai par-dessus vous. Il n'y aura pas de fléau qui vous détruise quand je frapperai l'Egypte. 14 Vous rappellerez le souvenir de ce jour en le célébrant par une fête en l'honneur de l'Eternel; cette célébration sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations. 15 Pendant 7 jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n'y aura plus de levain dans vos maisons. En effet, toute personne qui mangera du pain levé, du premier au septième jour, sera exclue d'Israël. 16 Le premier jour, vous aurez une sainte assemblée, et le septième jour aussi. On ne fera aucun travail ces jours-là, vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne. 17 Vous célébrerez la fête des pains sans levain, car c'est précisément ce jour-là que j'aurai fait sortir vos armées d'Egypte; le respect de ce jour sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations. 18 Le quatorzième jour du premier mois, le soir, vous mangerez des pains sans levain jusqu'au soir du vingt et unième jour. 19 Pendant 7 jours, on ne trouvera pas de levain dans vos maisons. En effet, toute personne qui mangera du pain levé sera exclue de l'assemblée d'Israël, qu’il s’agisse d’un étranger ou d’un Israélite. 20 Vous ne mangerez pas de pain levé; dans tous vos foyers, vous mangerez des pains sans levain.»

1-20 Le Seigneur rend toutes choses nouvelles, envers ceux qui sont délivrés de l’emprise de Satan : désormais, Son peuple Lui appartient. Au moment où ce changement s’opère, les siens sont au seuil d’une nouvelle vie. Dieu a marqué ce point de départ : la nuit où les Hébreux quittèrent l’Égypte, chaque famille devait tuer un agneau, ou à la rigueur, un agneau pouvait servir pour deux ou trois familles modestes. Cet agneau devait être mangé suivant la manière indiquée par Dieu et le sang devait être aspergé sur le linteau de la porte, afin de différencier les maisons des Israélites de celles des Égyptiens.

Alors qu’ils tuaient les premiers-nés d’Égypte, les anges de l’Éternel devaient passer « au-dessus » des maisons désignées par le sang de l’agneau : d’où le nom de cette fête ou de cette ordonnance*. La Pâque devait être célébrée chaque année, à la fois, à titre commémoratif de la préservation et de la délivrance du peuple d’Israël, mais aussi comme image remarquable de la personne de Christ. La sécurité dont ils bénéficièrent ne fut pas due à leur propre droiture : ce fut un don miséricordieux. Par ce rappel annuel, le peuple devait se souvenir que toutes les bénédictions proviennent de l’effusion et de l’aspersion du sang.

Observons les points suivants : 1) L’agneau pascal était vraiment typique. Christ est notre Pâque, 1Corinthiens 5:7. Christ est l’Agneau de Dieu, Jean 1:29 ; il est souvent appelé dans l’Apocalypse, « l’Agneau ». Ce nom est de la première importance. Christ s’est offert Lui-même : il était conscient, en pleine force de l’âge et non pas un bébé, à Bethlehem. L’agneau de la Pâque devait être sans défaut ; le Seigneur Jésus était un Agneau sans tache : le Juge qui l’a condamné a déclaré qu’Il était innocent. L’agneau pascal devait être mis à part, pendant quatre jours ; le Seigneur Jésus, Lui aussi, destiné à devenir notre Sauveur, a été mis à part : c’était à la fois le but et l’objet de la Promesse divine. L’agneau pascal devait être préparé et rôti au feu, image des souffrances que devait endurer le Seigneur Jésus lors de Sa mort, Sa mort sur la croix. La colère divine est un feu ; Christ a été fait « malédiction » pour nous. Pas un des os de l’agneau ne devait être rompu : il en fut de même pour Christ, Jean 19:33, qui garda sa force intacte, jusqu’à la fin.

2) L’aspersion du sang était une pratique assez particulière. Le sang de l’agneau pascal devait être aspergé, tout comme les mérites de Christ, pour sauver nos âmes de la mort ; nous devons recevoir l’expiation, Romains 5:11. La foi en la branche d’hysope : similairement, nous pouvons nous appuyer sur les promesses divines, sur le bénéfice du sang de Christ versé pour nous. Le sang de l’agneau devait être aspergé sur le linteau et sur les poteaux de la porte : Nous pouvons comparer cela à l’entrée que nous avons, dans le chemin de la foi, par notre Sauveur. Le sang de l’agneau ne devait pas être versé sur le seuil de la porte : soyons vigilants de ne pas « piétiner », par notre péché, le sang de l’alliance. Il s’agit d’un sang précieux, à cette époque celui de l’agneau, comme aujourd’hui, celui de Christ ! Ce sang aspergé, était pour les Israélites, un moyen d’être préservé de la main de l’ange exterminateur : ce dernier n’agissait pas dans les maisons qui avaient leur linteau de porte aspergé de ce sang. Le sang de Christ est la protection du croyant contre la colère et la malédiction divines et la damnation de l’enfer, Romains 8:1.

3) Le rite du repas solennel était un type d’obéissance à l’Évangile de Christ. On ne devait pas seulement regarder l’agneau pascal, mais on devait le manger. Nous devons faire de même avec Christ, qui doit être complètement accepté ; nous devons recevoir de Lui toute force et toute nourriture spirituelles : lire Jean 6:53,55. L’agneau devait être mangé en entier ; ceux, qui par la foi, se nourrissent de Christ, doivent tout prendre du Sauveur ; ils doivent accepter Christ et son joug, Christ et sa croix, Christ et sa couronne. Rien ne devait être laissé, lors du repas de l’agneau. Aujourd’hui, Christ s’est offert pour nous : Il doit être accepté pendant qu’il en est encore temps, avant que nous ne passions vers l’au-delà. L’agneau devait être mangé avec des herbes amères, pour rappeler l’amertume de l’esclavage en Égypte. Nous devons nous nourrir de Christ avec un cœur contrit, dans le regret de la repentance, en souvenir de notre péché. Christ sera doux à notre palais, même si notre péché nous parait encore amer. Le repas devait être pris avec les reins ceints, un bâton à la main, comme prêts à partir. Quand nous nous nourrissons de Christ, par la foi, nous devons renoncer à la domination du péché ; nous devons tourner le dos au monde et à toutes ses convoitises ; nous devons tout abandonner pour Christ, et reconnaître le don merveilleux qu’Il nous a fait, Hé 13:13,14.

4) La fête des pains sans levain était vraiment une fête typique de la vie chrétienne, 1Corinthiens 5:7,8. Ayant reçu Jésus Christ, comme Seigneur, nous devons continuellement l’adorer. Durant cette fête, aucun ouvrage ne devait être accompli, et l’on ne devait pas faire ce qui était défendu, de façon à ne pas altérer la joie qui régnait pendant cette période. Les juifs respectaient strictement cette fête de la Pâque, aucun levain ne devait être trouvé dans leurs maisons. Ce festin devait se pratiquer avec amour, sans esprit de malice, en toute sincérité et sans hypocrisie. C’était une ordonnance perpétuelle ; tant que nous sommes en vie, nous devons nous nourrir continuellement en Christ, toujours nous réjouir en Sa Personne, Le remerciant pour les merveilles qu’Il a accomplies pour nous.

* Note du traducteur : cette phrase mentionne le terme anglais « Passover » (littéralement « Passer au-dessus ») ; il est traduit en français par le mot « Pâques ».

21 Moïse appela tous les anciens d'Israël et leur dit: «Allez prendre une pièce de petit bétail pour vos familles et sacrifiez l'agneau pascal. 22 Vous prendrez ensuite un bouquet de branches d'hysope , vous le tremperez dans le bassin contenant le sang de l’animal et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec ce sang. Aucun de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin. 23 Quand l'Eternel passera pour frapper l'Egypte et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper. 24 Vous respecterez cela comme une prescription valable pour vous et pour vos enfants à perpétuité. 25 Une fois entrés dans le pays que l'Eternel vous donnera conformément à sa promesse, vous observerez ce rite. 26 Et lorsque vos enfants vous demanderont: ‘Que signifie ce rite pour vous?’ 27 vous répondrez: ‘C'est le sacrifice de la Pâque en l'honneur de l'Eternel, qui est passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte, lorsqu'il a frappé l'Egypte et sauvé nos familles.’» Le peuple s'inclina et adora. 28 Les Israélites s'en allèrent et se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron; c’est ainsi qu’ils agirent.

21-28 En cette nuit, les premiers-nés des Égyptiens furent frappés ; aucun Israélite ne devait franchir la porte, jusqu’au moment prévu, du grand départ de l’Égypte. L’immunité des enfants d’Israël ne reposait que sur l’aspersion du sang, faite sur les portes de leur maison. S’ils voulaient se soustraire de cette protection, ils se mettaient en péril. Les Israélites devaient se tenir à l’intérieur de leurs maisons, en attendant leur salut : l’ordre de départ de l’Éternel ; ils avaient là une excellente attitude ! Plus tard, ils devaient soigneusement enseigner à leurs enfants la signification de cette institution rituelle. Il est bon que les enfants posent les questions qui concernent Dieu. Les fils d’Israël firent comme l’Éternel avait commandé. Le respect de cette fête annuelle solennelle amenait le peuple hébreu à regarder dans deux directions :

1) Se remémorer les évènements passés, pour songer aux grandes choses accomplies par Dieu, pour eux-mêmes et leurs parents. Les miséricordes divines que nous avons reçues, nous et nos parents, doivent être l’objet de notre louange : cela affermira notre foi.

2) Regarder vers l’avenir, vers le sacrifice parfait de l’Agneau de Dieu. Christ, notre Pâque, a été sacrifié pour nous ; en Sa mort, nous avons la vie !

Fléau n° 10: la mort des premiers-nés

29 Au milieu de la nuit, l'Eternel tua tous les premiers-nés en Egypte, depuis le fils aîné du pharaon qui siégeait sur son trône jusqu'au fils aîné du détenu dans sa prison et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux. 30 Le pharaon se leva en pleine nuit, ainsi que tous ses serviteurs et tous les Egyptiens. Il y eut de grands cris en Egypte, car il n'y avait pas une seule maison où il n'y ait pas un mort. 31 La nuit même, le pharaon appela Moïse et Aaron et leur dit: «Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les Israélites. Allez servir l'Eternel comme vous l'avez dit. 32 Prenez votre petit et votre gros bétail comme vous l'avez dit. Allez-y et bénissez-moi.» 33 Les Egyptiens poussaient le peuple, ils étaient pressés de le renvoyer de leur pays car ils se disaient: «Nous allons tous mourir.» 34 Le peuple emporta donc sa pâte avant qu'elle soit levée; ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements et les portèrent sur leurs épaules. 35 Les Israélites se conformèrent aux indications de Moïse et demandèrent aux Egyptiens des objets en argent et en or ainsi que des vêtements. 36 L'Eternel gagna au peuple la faveur des Egyptiens, qui répondirent positivement à leur demande. Ils dépouillèrent ainsi les Egyptiens.

29-36 Les Égyptiens endurèrent l’anxiété et l’horreur des ténèbres pendant trois jours et trois nuits ; ils subirent ensuite une calamité encore plus forte : la plaie s’attaqua aux premiers-nés : ceux-ci représentaient la joie et l’espérance des familles Égyptiennes. Ce peuple avait martyrisé les enfants hébreux ; maintenant, Dieu s’attaque aux enfants d’Égypte.

L’Éternel frappa en tous lieux : du trône, à la cour de Pharaon, aux endroits les plus secrets des prisons. Les princes comme les paysans subissaient tous, le même jugement divin. L’ange de destruction entra dans les demeures qui n’avaient pas le linteau de leur porte aspergé de sang, c’était le messager du malheur. Il accomplit inéluctablement sa course mortelle, ne laissant aucune maison sans un mort. Imaginez les cris qu’on pouvait entendre dans tout le pays d’Égypte : des cris d’agonie, sortant de chaque demeure.

Il en sera de même, quand le Fils de l’homme viendra visiter les pécheurs, au jugement dernier. Les enfants de Dieu, Ses « premiers-nés », sont préservés de la destruction. Les hommes ont tout intérêt à se tourner vers Dieu, car quand ce Dernier les visitera, l’heure sera terrible.

L’orgueil de Pharaon était maintenant réduit à néant : il était obligé de céder. La Parole de Dieu demeure : nous n’avons rien à gagner, en discutant les ordonnances divines et en tardant à obéir à Dieu.

En ce moment de terreur, les Égyptiens eurent une pensée favorable envers les enfants d’Israël : ils les laissèrent s’en aller rapidement. L’Éternel prit soin de ne pas laisser partir le peuple, « les mains vides » : les Hébreux purent prendre des provisions pour le long voyage qui les attendait.

Départ de l'Egypte et instructions pour la Pâque

37 Le nombre des Israélites qui partirent de Ramsès pour Succoth était d'environ 600'000 fantassins, sans compter les enfants. 38 Une grande foule de gens de toutes sortes montèrent avec eux. Ils avaient aussi des troupeaux considérables de petit et de gros bétail. 39 Ils firent des gâteaux cuits sans levain avec la pâte qu'ils avaient emportée d'Egypte et qui n'était pas levée. En effet, ils avaient été chassés d'Egypte sans pouvoir s’attarder et sans même emporter de provisions.

40 Le séjour des Israélites en Egypte dura 430 ans. 41 Au bout de 430 ans, ce jour-là précisément, toutes les armées de l'Eternel sortirent d'Egypte. 42 Ce fut une nuit de veille pour l’Eternel lorsqu'il les fit sortir d'Egypte; elle sera une nuit de veille en l'honneur de l'Eternel pour tous les Israélites au fil des générations.

37-42 Les enfants d’Israël se mirent en marche sans tarder. Ils formaient une multitude de toutes origines : certains Égyptiens les accompagnèrent, les uns voulant laisser leur pays dévasté par les plaies, d’autres, par pure curiosité ; ces derniers aimaient peut-être les Hébreux et leur religion.

Il y a toujours eu parmi les Israélites, des étrangers voulant s’intégrer à ce peuple. C’est une image de ceux qui séjournent avec un esprit d’hypocrisie dans l’église. Ce grand départ historique eut lieu quatre cent trente ans après la promesse faite à Abraham : voir Galates 3:17. Durant l’exil en Égypte, cette promesse n’était pas encore accomplie. Bien que certains engagements divins tardent à s’accomplir, ils finissent toujours par avoir lieu, au temps marqué.

Dans ce texte, nous en sommes à cette « nuit de l’Éternel », cette nuit toute particulière, qui devait être commémorée par toutes les générations à venir.

Les grands évènements que Dieu accomplit pour Son peuple, ne doivent pas être l’objet d’un émerveillement passager : ce sont des faits exceptionnels, devant être commémorés d’âge en âge. Il en est ainsi tout spécialement de l’œuvre rédemptrice de Christ. La première nuit de la Pâque était une nuit réservée pour l’Éternel, elle devait être particulièrement respectée ; la dernière nuit de la Pâque, quant à elle, celle où Christ a été trahi, a été une nuit célébrée par les cérémonies juives, mais elle fut, de plus, la nuit du Seigneur et en tant que telle, elle avait encore plus de signification. Durant cette nuit, un joug encore plus pesant fut ôté de notre cou, et une terre encore meilleure que celle de Canaan a été placée devant nos yeux.

C’est une rédemption qui doit être célébrée dans les cieux, pour l’éternité !

43 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron: «Voici une prescription au sujet de la Pâque: Aucun étranger n'en mangera. 44 Tu circonciras tout esclave acquis à prix d'argent, et alors il pourra en manger. 45 L’immigré et le salarié étranger n'en mangeront pas. 46 On ne la mangera que dans la maison; vous n'emporterez pas la viande à l’extérieur de la maison et *vous ne briserez aucun de ses os . 47 Toute l'assemblée d'Israël célébrera la Pâque. 48 Si un étranger en séjour chez toi veut célébrer la Pâque de l'Eternel, tout homme de sa maison devra être circoncis; alors il pourra s'approcher pour la célébrer et il sera comme l’Israélite; mais aucun incirconcis n'en mangera. 49 Il y aura une seule loi pour l’Israélite et pour l'étranger en séjour parmi vous.»

50 Tous les Israélites se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron, c’est ainsi qu’ils agirent. 51 Et ce jour-là précisément, l'Eternel fit sortir les Israélites d'Egypte en corps d’armée.

43-51 À l’avenir, toute la congrégation d’Israël se devait d’observer la Pâque. Toutes les bénédictions divines reçues doivent être l’objet de reconnaissance et de louanges à Dieu.

La Pâque du Nouveau Testament (le souper du Seigneur), personne ne doit la négliger. Les étrangers, à condition qu’ils soient circoncis, avaient également la possibilité de partager le repas de la Pâque. Nous trouvons ici une disposition précoce, en faveur des « gentils ». Tous ces faits soulignent que les

Juifs forment une nation favorisée par Dieu, non pas uniquement à cause de leur descendance d’Abraham, mais parce qu’ils constituent une entité quant à leurs privilèges.

Christ, notre « Pâque », a été sacrifié pour nous, 1Corinthiens 5:7 ; Son sang est la seule rançon pour nos âmes ; sans effusion de ce sang, il ne peut y avoir de rémission des péchés ; sans aspersion de ce sang, il ne peut y avoir de salut.

Avons-nous, par la foi, par le sang qui nous a rachetés, préservé notre âme de la vengeance qui l’attend ? Est-ce que nous nous tenons sous cette protection, ne dépendant que de ce sang ? Est-ce que nous professons notre foi dans le Rédempteur, notre obligation envers Lui : annoncer aux autres à qui nous appartenons ? Sommes-nous préparés à Son service, prêts à marcher dans Ses voies et à nous séparer de Ses ennemis ?

Toutes ces questions revêtent une grande importance pour l’âme ; que le Seigneur puisse diriger notre conscience honnêtement pour y répondre !


Texte biblique de la Bible Version Segond 21
Copyright © 2007 Société Biblique de Genève
Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.

Commentaires de Matthew Henry
Traduction française par Dominique Osché.
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