* Les deux rois conquis par Moïse (1-6). Les rois que Josué frappa (7-24).
* Note du traducteur : ces lignes ont été rédigées au dix-neuvième siècle. Elles mentionnent l’état de ce pays à cette époque !
1 Voici les rois que les Israélites battirent et dont ils possédèrent le pays de l'autre côté du Jourdain, du côté du soleil levant, depuis le torrent de l'Arnon jusqu'au mont Hermon, avec toute la plaine située à l'est.
2 Il y avait Sihon, le roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon. Il dominait sur la moitié de Galaad, depuis Aroër, qui se trouve au bord du torrent de l'Arnon, au milieu de la vallée, jusqu'au torrent du Jabbok, qui marquait la frontière avec les Ammonites; 3 sur la plaine qui va jusqu'au lac de Génésareth à l'est et jusqu'à la mer de la plaine, la mer Morte, à l'est vers Beth-Jeshimoth; et, du côté du sud, sur le pied du Pisga. 4 Il y avait aussi Og, le roi du Basan, l’un des derniers Rephaïm, qui habitait à Ashtaroth et à Edréï. 5 Il dominait sur le mont Hermon, sur Salca, sur tout le Basan jusqu'à la frontière des Gueshuriens et des Maacathiens et sur la moitié de Galaad jusqu’à la frontière de Sihon, roi de Hesbon.
6 Moïse, le serviteur de l'Eternel, et les Israélites les battirent. Puis Moïse, serviteur de l'Eternel, donna leur pays en possession aux Rubénites, aux Gadites et à la moitié de la tribu de Manassé.
1-6 Les grâces célestes reçues récemment ne doivent pas nous faire oublier celles qui ont été octroyées auparavant ; il en est de même pour ceux qui reçoivent tous les honneurs dans l’église : le prestige de ces derniers ne doit pas estomper celui de ceux qui les ont précédés ; Dieu a permis que l’on honore tous Ses serviteurs, selon Sa volonté, tout au long de l’histoire.
Moïse donna à une partie du peuple d’Israël une contrée très riche et très prospère, située juste avant le Jourdain, alors que Josué donna au restant du peuple, la terre sainte, de l’autre côté de ce fleuve. Ainsi, la loi a accordé de droit, à certains, avant la venue de Christ, quelques bénédictions ici-bas, les meilleures étant pour eux, celles du ciel, à venir. Mais notre Seigneur Jésus, le véritable « Josué », apporte à tous les enfants de la promesse (les enfants de Dieu), les bénédictions spirituelles et le merveilleux espoir du « Canaan céleste ».
7 Voici les rois que Josué et les Israélites battirent de ce côté-ci du Jourdain, à l'ouest, depuis Baal-Gad dans la vallée du Liban jusqu'à la montagne pelée qui s'élève vers Séir. Josué donna leur pays en possession aux tribus d'Israël, à chacune sa portion, 8 dans la montagne, dans la vallée, dans la plaine, sur les coteaux, dans le désert et dans le sud. C’était le pays des Hittites, des Amoréens, des Cananéens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens.
9 Il y avait le roi de Jéricho, le roi d'Aï, près de Béthel, 10 le roi de Jérusalem, le roi d'Hébron, 11 le roi de Jarmuth, le roi de Lakis, 12 le roi d'Eglon, le roi de Guézer, 13 le roi de Debir, le roi de Guéder, 14 le roi de Horma, le roi d'Arad, 15 le roi de Libna, le roi d'Adullam, 16 le roi de Makkéda, le roi de Béthel, 17 le roi de Tappuach, le roi de Hépher, 18 le roi d'Aphek, le roi de Lasharon, 19 le roi de Madon, le roi de Hatsor, 20 le roi de Shimron-Meron, le roi d'Acshaph, 21 le roi de Thaanac, le roi de Meguiddo, 22 le roi de Kédesh, le roi de Jokneam, au Carmel, 23 le roi de Dor, sur les hauteurs de Dor, le roi de Gojim, près de Guilgal, 24 le roi de Thirtsa. Nombre total de ces rois: 31.
7-24 Nous avons dans ce texte les limites du pays que Josué a conquis. La liste des rois frappés par Israël nous est ici donnée : trente et un, en tout. Cela nous révèle bien à quel point le pays de Canaan était prospère et relativement peuplé.
C’était en fait, la terre que Dieu avait choisie pour Israël ; de nos jours, c’est un des endroits les plus stériles et les moins rentables du monde*. Telles sont les malédictions que ce pays connut, depuis que ses occupants rejetèrent Christ et l’Évangile, ce que d’ailleurs, Moïse avait prédit, Deutéronome 29:23. La vengeance que le Dieu de Justice infligea à tous ces rois et à leurs sujets, à cause de leur méchanceté, devrait nous faire frémir et haïr le péché. Le fait que la terre féconde fut octroyée au « peuple élu » devrait remplir nos cœurs d’espérance et de confiance quant à la véracité des promesses divines, avec toute l’humilité que cet état d’esprit requiert.