* Les Israélites doivent se séparer des autres nations (1-21). Le respect de la loi sur la dîme (22-29).
1 »Vous êtes les enfants de l'Eternel, votre Dieu. Vous ne vous ferez pas d'incisions et vous ne vous raserez pas entre les yeux pour un décès. 2 En effet, tu es un peuple saint pour l'Eternel, ton Dieu, et l'Eternel, ton Dieu, t'a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre.
3 »Tu ne mangeras rien d’abominable.
4 »Voici les animaux que vous pourrez manger: le bœuf, la brebis et la chèvre; 5 le cerf, la gazelle et le daim; le bouquetin, le chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe. 6 Vous pourrez manger de tout animal qui a le sabot fendu ou le pied fourchu et qui rumine. 7 En revanche, vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement ou qui ont seulement le sabot fendu ou le pied fourchu. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau, le lièvre et le daman, qui ruminent mais n'ont pas le sabot fendu; vous les considérerez comme impurs. 8 Vous ne mangerez pas le porc, qui a le sabot fendu mais ne rumine pas; vous le considérerez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur viande et vous ne toucherez pas leur cadavre.
9 »Voici les animaux dont vous pourrez manger parmi tous ceux qui sont dans l’eau: vous pourrez manger de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles. 10 En revanche, vous ne mangerez d'aucun de ceux qui sont dépourvus de nageoires et d'écailles; vous les considérerez comme impurs.
11 »Vous pourrez manger tout oiseau pur. 12 Voici ceux dont vous ne mangerez pas: l'aigle, l'orfraie, l'aigle de mer, 13 le milan, les diverses espèces de vautours, l’autour, 14 toutes les espèces de corbeaux, 15 l'autruche, le hibou, la mouette, les diverses espèces d'éperviers, 16 le chat-huant, la chouette, le cygne, 17 le pélican, le cormoran, le plongeon, 18 la cigogne, les diverses espèces de hérons, la huppe et la chauve-souris. 19 Vous considérerez comme impur tout reptile qui vole; on n'en mangera pas. 20 Vous pourrez manger tout oiseau pur.
21 »Vous ne mangerez d'aucune bête déjà morte. Tu la donneras à l'étranger qui habitera dans ta ville afin qu'il la mange, ou tu la vendras à un immigré, car tu es un peuple saint pour l'Eternel, ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère.
1-21 Moïse annonce aux enfants d’Israël les privilèges que Dieu leur a donnés : ces derniers, en effet, sont un honneur et une image des bénédictions célestes, que Dieu accordera à ceux qui seront sauvés en Christ. Tous ces privilèges résultent d’une élection : « L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi ». Dieu n’a pas choisi Israël à cause de ses mérites, ni pour qu’il domine les autres nations, mais uniquement par pure grâce ; les croyants sont également élus, Ep 1:4.
Nous voyons dans ce texte qu’il s’agit d’une adoption : « vous êtes les enfants de l’Éternel, votre Dieu ». Non pas que Dieu ait ressenti le besoin d’avoir des enfants, mais Il voyait en Israël, un peuple orphelin, qui avait besoin d’un Père.
Chaque enfant de Dieu est en quelque sorte un « Israélite spirituel », il est à même de partager les bienfaits et les faveurs de son Père céleste.
La sanctification est aussi mentionnée dans ce texte : « car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu ». Israël devait tendre vers la sainteté et en tant que peuple pécheur, il était vraiment indigne de la grâce divine. Ceux que Dieu choisit pour devenir Ses enfants, essaient, grâce à Sa main bénissante, de gravir les étapes de la sanctification, dans le but de devenir des serviteurs, zélés pour les bonnes œuvres. Ces croyants doivent soigneusement éviter toutes les occasions néfastes qui pourraient les faire dévier de leur ministère, en devenant ainsi de tristes exemples aux yeux de ceux qui méprisent leur engagement spirituel.
Notre père céleste ne désire rien d’autre que notre bien-être spirituel. Ne cherchons donc pas ce qui pourrait nous nuire, ruiner notre santé, entacher notre réputation, notre joie et la paix de notre âme : ne devenons pas les vils esclaves de nos convoitises et de nos passions !
Veillons à avoir un bon témoignage ; tendons à faire le bien et à nous rendre utiles vis-à-vis des autres. La conduite qui s’appuie sur les principes de la chair est vaine. Cherchons plutôt à nous éloigner de tout ce qui touche à l’idolâtrie, dans notre entourage. Il est clair qu’aujourd’hui, au temps de l’Évangile, les lois que l’on trouve dans ce texte sont toujours valables. Posons-nous la question : « sommes-nous vraiment enfants de Dieu ? Sommes-nous séparés des choses vaines du monde, pour nous consacrer à la gloire de Dieu et de Jésus-Christ, Celui qui nous a sauvés ? Accomplissons-nous les œuvres que le Saint-Esprit nous incite à faire ? Seigneur, enseigne-nous Tes préceptes et montre-nous comment ils pourront nous conduire vers la pureté et la sainteté » !
22 »Tu prélèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que ton champ rapportera chaque année, 23 et tu mangeras devant l'Eternel, ton Dieu, à l'endroit qu'il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton vin nouveau et de ton huile, ainsi que les premiers-nés de ton gros et de ton petit bétail. Ainsi tu apprendras à toujours craindre l'Eternel, ton Dieu. 24 Lorsque l'Eternel, ton Dieu, t'aura béni, peut-être le chemin sera-t-il trop long pour que tu puisses transporter ta dîme, parce que tu habiteras loin de l'endroit que l'Eternel, ton Dieu, aura choisi pour y faire résider son nom. 25 Alors, tu échangeras ta dîme contre de l'argent, tu serreras cet argent dans ta main et tu te rendras à l'endroit que l'Eternel, ton Dieu, aura choisi. 26 Là, tu achèteras avec cet argent tout ce que tu désireras – bœufs, brebis, vin et liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir – tu mangeras devant l'Eternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille. 27 Tu ne délaisseras pas le Lévite qui habitera dans ta ville, car il n'a ni part ni héritage avec toi.
28 »Tous les 3 ans, tu sortiras toute la dîme des produits que tu auras obtenus durant cette troisième année et tu la déposeras dans ta ville. 29 Alors le Lévite qui n'a ni part ni héritage avec toi, l'étranger, l'orphelin et la veuve qui habiteront dans ta ville viendront et ils mangeront à satiété. Ainsi l'Eternel, ton Dieu, te bénira dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains.
22-29 Ce texte traite de la dîme sur tous les produits des champs. Les directives données ici vont à l’encontre de la cupidité, du manque de confiance envers Dieu et de l’égoïsme du cœur humain. Elles instaurent les principes de partage, de libéralité et de joie ainsi que le soutien du pauvre. Il nous est dit également qu’il fallait se réjouir en famille, lors du partage de ces revenus avec les plus démunis.
Si nous servons le Seigneur dans un tel esprit et si nous pratiquons le bien, avec ce dont nous disposons, il nous est promis que nous serons bénis dans tous nos revenus ici-bas. Nous connaîtrons la bénédiction divine et la prospérité ; hors de ce contexte, toutes nos tentatives seront vaines.
La bénédiction divine ne s’exerce que sur ceux qui travaillent courageusement. Ne comptons pas que Dieu nous aide si nous vivons dans l’oisiveté et la paresse. La croissance ne viendra que si nous sommes décidés à travailler. Soyons aussi actifs dans l’exercice de la piété et des bonnes œuvres, nous connaîtrons alors la voie de la prospérité !