Livres de la Bible



Psaumes 142

Introduction de Matthew Henry

* Le réconfort de David, par la prière.


Prière dans la détresse

1 Cantique de David, lorsqu’il se trouvait dans la grotte. Prière.
2 A pleine voix je crie à l’Eternel, à pleine voix j’implore l’Eternel. 3 Je lui expose ma plainte, je lui raconte ma détresse.

Il ne peut y avoir de pire situation dangereuse pour la foi que de ne rencontrer aucun réconfort divin dans la prière. Nous sommes capables de nous apitoyer sur nos propres problèmes, sans que cela serve à quoi que ce soit ; par contre, en les soumettant à Dieu, nous remettons toutes choses entre les mains de Celui qui est le seul à pouvoir nous aider efficacement. Ne cherchons pas à nous décharger de nos problèmes sur les autres alors que l’on n’a même pas commencé à les placer devant Dieu.

Quand nous sommes submergés par la détresse et le découragement, quand nous sommes entourés de tous côtés par des pièges, alors que nous marchons dans les voies du Seigneur, nous savons que nous pouvons compter sur Lui, car Il connaît la route que nous empruntons. Ceux qui, pour leur sécurité, s’appuient sur le Seigneur, trouvent en Lui toute suffisance, Il est le refuge : toute autre protection ne sera que mensonge, sans valeur.

Dans la situation de ce psaume, David a prié Dieu avec ferveur. Nous pouvons, d’ailleurs, le prendre en exemple, pour notre vie spirituelle ; les âmes des croyants sont souvent assaillies par les doutes et les craintes. Il est alors du devoir de ceux-ci et de leur intérêt d’implorer Dieu, pour qu’Il leur redonne leur liberté, pour qu’ils observent Ses commandements. Il en a été ainsi pour la délivrance de David, entouré de persécuteurs. Il a imploré le Rédempteur, sur son trône de gloire, et a fait de Lui la Tête de toutes choses. Lorsque le pécheur convaincu est secouru, il est amené à louer Dieu au sein de l’assemblée ; tous les croyants, à la longue, seront délivrés du péché et de la mort, ils loueront leur Sauveur, à jamais !

4 Quand mon esprit est abattu en moi, toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche, on m’a tendu un piège. 5 Regarde à droite et constate-le: personne ne me reconnaît, je ne sais plus où trouver refuge, personne ne s’inquiète pour ma vie.

6 Eternel, c’est à toi que je crie. Je dis: «Tu es mon abri, ma part au pays des vivants.» 7 Sois attentif à mes cris, car je suis bien faible! Délivre-moi de ceux qui me poursuivent, car ils sont plus forts que moi! 8 Fais-moi sortir de ma prison afin que je célèbre ton nom! Les justes viendront m’entourer quand tu m’auras fait du bien.