* Le chemin du ciel. Si nous voulons être joyeux, nous devons être saints. Nous sommes invités à emprunter cette voie.
1 Psaume de David.
Eternel, qui séjournera dans ta tente? Qui demeurera sur ta montagne sainte?
Voici vraiment la véritable question inhérente aux caractéristiques d’un citoyen de Sion. Il s’agit de la joie des saints glorifiés qui demeurent sur la colline sainte. Là se trouve leur demeure, ils y resteront à jamais.
En ce qui nous concerne, nous devons vraiment savoir si nous avons une place parmi eux. Une réponse véritable et claire nous est donnée ici. Ceux qui désirent connaître leur devoir trouveront dans l’Écriture un fidèle Directeur, la conscience trouvera un fidèle Moniteur. Un citoyen de Sion est sincère dans sa religion. Il est vraiment ce qu’il professe et s’efforce toujours de se trouver dans le plan de la volonté divine. Il est juste à la fois devant Dieu et devant l’homme ; lorsqu’il s’adresse à l’un ou à l’autre, la vérité est présente en son cœur. Il méprise et a en horreur la fausseté et la fraude ; il ne peut se vanter d’avoir fait une bonne affaire si celle-ci a été menée sous le mensonge ; il sait que s’il trompe son voisin, tout se saura un jour et qu’il ne pourra en tirer que des injures. Il est très vigilant en ne voulant faire aucun mal à qui que ce soit. Il ne calomnie personne ni ne souligne pas les fautes des autres dans la conversation courante. Il mentionne le meilleur côté des autres mais jamais le pire. Si on lui conte une mauvaise histoire, il la désapprouve dans la mesure du possible ; en cas d’impossibilité, il ne cherche pas à en savoir davantage. Il mesure la valeur des hommes par leur vertu et leur piété.
Les méchants sont vils, sans intérêt et bons à rien ; c’est ce que déclare la Parole. Le justifié, quant à lui, est sensible au manque de dévotion d’un homme, à sa condition misérable éventuelle. Il reconnaît qu’une piété véritable honore un homme plus que la richesse ou un grand nom. Il honore de telles personnes, désire tenir conversation avec elles, mentionne un intérêt pour eux dans ses prières, est heureux de leur témoigner son respect ou de leur adresser toute faveur fraternelle.
En cela nous pouvons nous juger nous-mêmes dans une certaine mesure. Même les hommes bons et sages peuvent prêter serment, pour leur perte : regardez combien l’obligation est sévère lorsqu’ils doivent alors souffrir à perte pour eux même ou pour leur famille, ceci pour respecter leur engagement vis-à-vis du voisinage. Il n’accroîtra pas la valeur de ses biens par extorsion ou par corruption. En vue d’acquérir quoi que ce soit, il ne fait rien qui puisse nuire à une cause juste.
Chaque véritable membre vivant de l’assemblée, comme l’église elle-même d’ailleurs, est bâti sur le Roc. Celui qui est ainsi ne chancellera jamais. La grâce de Dieu lui sera toujours suffisante.
L’union à de tels membres, animés par de tels principes ne peut conduire qu’à la repentance, à la foi dans le Sauveur et à Son amour. Dans tout cela, attachons-nous à rechercher cette conduite !
2 Celui qui marche dans l’intégrité, pratique la justice et dit ce qu’il pense vraiment. 3 Il ne calomnie pas avec sa langue, il ne fait pas de mal à son semblable, et il ne jette pas le déshonneur sur son prochain. 4 Il regarde avec répulsion l’homme au comportement méprisable, mais il honore ceux qui craignent l’Eternel. Il ne se rétracte pas, s’il fait un serment à son préjudice, 5 il n’exige pas d’intérêt de son argent, et il n’accepte pas de don contre l’innocent.