Livres de la Bible



Lévitique 17

Introduction de Matthew Henry

* Les sacrifices qui doivent être offerts sur le tabernacle (1-9). Toute consommation de sang des animaux, morts naturellement, est interdite (10-16).


La consommation de viande et de sang

1 L'Eternel dit à Moïse: 2 «Transmets ces instructions à Aaron et à ses fils, ainsi qu’à tous les Israélites: ‘Voici ce que l'Eternel a ordonné. 3 Si un Israélite égorge, à l’intérieur ou à l’extérieur du camp, un bœuf, un agneau ou une chèvre 4 sans l’amener à l'entrée de la tente de la rencontre pour en faire une offrande à l'Eternel devant le tabernacle de l'Eternel, cet homme sera coupable du sang versé; il a versé le sang, il sera exclu du milieu de son peuple.’ 5 C'est afin que les Israélites, au lieu de sacrifier leurs victimes dans les champs, les amènent au prêtre devant l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre, et qu'ils les offrent à l'Eternel en sacrifices de communion. 6 Le prêtre en versera le sang sur l'autel de l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre, et il brûlera la graisse dont l’odeur sera agréable à l'Eternel. 7 Ils n'offriront plus leurs sacrifices aux boucs , avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une prescription perpétuelle pour eux au fil des générations. 8 Tu leur diras donc: ‘Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux offre un holocauste ou une victime 9 sans l’amener à l'entrée de la tente de la rencontre pour l'offrir en sacrifice à l'Eternel, il sera exclu de son peuple.’

1-9 Tout le bétail tué par les Israélites, même quand ces derniers étaient dans le désert, devait être présenté devant la porte du tabernacle. Selon la loi, la chair était récupérée par celui qui apportait le bétail, elle devait être consommée à titre de sacrifice de prospérité. Quand le peuple entra en Canaan, cette loi sur les sacrifices fut toujours respectée. Les « sacrifices spirituels » que nous offrons maintenant sont exécutés en divers endroits : nous ne possédons ni temple, ni autel pour ce genre d’activité ; il en est de même avec l’unité que procure l’Évangile : elle ne réside pas dans un endroit spécifique, mais dans le cœur, dans l’unité de l’Esprit. Christ est notre « Autel » et notre « Tabernacle » réels ; en Lui, Dieu demeure parmi les hommes. Ce n’est que par Jésus et uniquement par Lui que nos « sacrifices spirituels » ne peuvent être acceptés par Dieu. Le fait de s’adresser à d’autres médiateurs, d’utiliser d’autres autels et de pratiquer d’autres types de sacrifices ne peut que conduire vers d’autres dieux inexistants. Bien que Dieu, dans Sa Grâce, accepte les offrandes qui proviennent de notre famille, nous ne devons absolument pas négliger notre assistance à l’église, notre « tabernacle ».

10 »Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux mange du sang, je me tournerai contre celui qui mange le sang et je l’exclurai du milieu de son peuple. 11 En effet, la vie d’un être est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel afin qu'il serve d'expiation pour vos âmes, car c'est par la vie que le sang fait l'expiation. 12 C'est pourquoi j'ai dit aux Israélites: ‘Aucun de vous ne mangera du sang, même l'étranger en séjour parmi vous ne mangera pas de sang.’ 13 Si un Israélite ou un étranger en séjour parmi eux prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en versera le sang et le couvrira de poussière. 14 En effet, la vie de tout être, c'est son sang, qui est en lui. C'est pourquoi j'ai dit aux Israélites: ‘Vous ne mangerez le sang d'aucune créature, car la vie de tout être, c'est son sang. Celui qui en mangera sera exclu.’

15 »Toute personne, qu’elle soit israélite ou étrangère, qui aura mangé d'une bête trouvée morte ou déchiquetée lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau et sera impure jusqu'au soir; puis elle sera pure. 16 Si elle ne lave pas ses vêtements et son corps, elle supportera les conséquences de sa faute.»

10-16 Nous avons dans ce passage une confirmation de la loi interdisant de consommer du sang. Les Israélites devaient s’en abstenir. Cette loi, impérative à cette époque, n’est plus en vigueur de nos jours ; la venue d’un nouveau sacrifice parfait allait en effet abroger cette directive : le sang des bêtes ne sert plus de rançon, seul celui de Christ a de la valeur ; il n’y a donc maintenant aucune raison de s’abstenir du sang des animaux. Il est permis d’en consommer pour nous nourrir ; le sang des animaux ne peut en effet servir d’expiation pour notre âme.

Aujourd’hui, seul celui de Christ nous sauve réellement : ayons pour ce Sang le plus grand respect : ne le considérons pas avec indifférence !


Texte biblique de la Bible Version Segond 21
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Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.

Commentaires de Matthew Henry
Traduction française par Dominique Osché.
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