* Les dernières paroles de David (1-7). Les hommes forts qui entourent David (8-39).
1 Voici les dernières paroles de David.
«Déclaration de David, fils d'Isaï, déclaration de l'homme haut placé, de celui que le Dieu de Jacob a désigné par onction, du doux musicien d’Israël.
2 »L'Esprit de l'Eternel parle par moi et c’est sa parole qui est sur ma langue. 3 Le Dieu d'Israël a parlé, le rocher d'Israël m'a dit: ‘Celui qui règne parmi les hommes avec justice, celui qui règne dans la crainte de Dieu, 4 est pareil à la lumière du matin quand le soleil brille et que la matinée est sans nuages: après la pluie, ses rayons font sortir de terre la verdure.’
5 »Il en va de même pour ma famille devant Dieu, puisqu'il a conclu une alliance éternelle avec moi, en tous points bien réglée et bien gardée. Il fera pousser tout mon salut et tous mes désirs.
6 »Les méchants, eux, sont tous comme des ronces dont on se débarrasse et que l'on ne prend pas avec la main. 7 Celui qui les touche s'arme d'un outil en fer ou du bois d'une lance, et on les brûle au feu sur place.»
1-7 Ces paroles de David sont vraiment dignes de respect.
Que ceux qui, au terme de leur vie, ont longuement goûté la bonté divine et l’agrément de la Sagesse que le ciel communique puissent témoigner sur la véracité des promesses du Seigneur. David reconnaît que durant son existence, il a été dirigé par Dieu et que Son Esprit le conduisait journellement. Le roi ainsi que d’autres piliers spirituels de la Parole ont « parlé et écrit », alors qu’ils étaient conduits par l’Esprit saint. Sur de nombreux points de sa conduite, David était blâmable, ayant été, pour sa propre part, coupable de négligence. Mais il était réconforté par la Promesse du soutien éternel, que Dieu lui avait annoncée. S’appuyant sur cette dernière, il a surtout bénéficié de la Miséricorde et de la Paix, que seul l’Éternel peut donner au pécheur qui Le considère comme son Sauveur et qui sait bénéficier de la bénédiction promise, afin de devenir un humble serviteur, en tant que racheté.
Les croyants sauront apprécier éternellement les bénédictions divines ; et Dieu le Père, le Fils, et le Saint-Esprit seront à jamais glorifiés pour le salut offert aux âmes. Ainsi, le pardon, la droiture, la grâce, et la vie éternelle, étant des dons divins, sont assurés par Jésus-Christ. En Lui se trouve la plénitude infinie de la Grâce et de toutes les bénédictions célestes, du moins, pour ceux qui recherchent Son salut.
Cette promesse divine faite à David était à la base de son salut ; le roi connaissait si bien, d’une part, la Parole de Dieu et d’autre part, l’ampleur de son propre péché, qu’il perçut ce qui était nécessaire pour obtenir le salut. Tel était donc son seul désir. Par rapport à cette perspective spirituelle, aux yeux du roi, tous les attraits terrestres n’avaient que bien peu d’éclat. David était disposé à les abandonner, à les faire « mourir », dans le but de goûter au vrai bonheur, Psaumes 73:24-28.
Cependant, l’envergure de sa cruauté, la faiblesse de sa foi, de son espérance et de son amour étaient pour le roi une affliction et un fardeau. Sans aucun doute il aurait admis que sa propre négligence et son manque de générosité en étaient la cause ; mais l’espérance qu’il serait bientôt rendu parfait, dans la félicité céleste, l’a encouragé lors de ces instants de dépression.
8 Voici le nom des vaillants hommes qui étaient au service de David. Josheb-Basshébeth le Tachkemonite était le chef des officiers. Il était aussi appelé Adino l’Esnite et il fit 800 victimes en une seule fois.
9 Après lui figurait Eléazar, fils de Dodo et petit-fils d’un Achochite. Il était l'un des trois guerriers qui, avec David, défièrent les Philistins rassemblés pour combattre, tandis que les Israélites se retiraient sur les hauteurs. 10 Il se leva et frappa les Philistins jusqu'à ce que sa main soit fatiguée et reste collée à son épée. L'Eternel accomplit une grande délivrance ce jour-là. Le peuple ne revint après Eléazar que pour procéder au pillage.
11 Après lui venait Shamma, fils d'Agué, originaire d'Harar. Les Philistins s'étaient rassemblés à Léchi. Il y avait là une parcelle de terre remplie de lentilles et le peuple avait pris la fuite devant les Philistins. 12 Shamma se posta au milieu du champ et le protégea. Il battit les Philistins et l'Eternel accomplit une grande délivrance.
13 Trois des trente chefs descendirent vers David à l’époque de la moisson. Il se trouvait dans la grotte d'Adullam et une troupe de Philistins campait dans la vallée des Rephaïm. 14 David était alors dans la forteresse et il y avait une garnison de Philistins à Bethléhem. 15 Pris d’un soudain désir, David demanda: «Qui me fera boire de l'eau de la citerne qui se trouve à la porte de Bethléhem?» 16 Alors ces trois vaillants hommes pénétrèrent de force dans le camp des Philistins et puisèrent de l'eau dans la citerne qui se trouve à la porte de Bethléhem. Puis ils l'apportèrent et la présentèrent à David, mais il refusa de la boire et il la versa comme une offrande à l'Eternel. 17 Il dit: «Certainement, Eternel, je ne vais pas faire cela! Pourrais-je boire le sang de ces hommes qui sont partis au péril de leur vie?» Et il refusa de la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes. 18 Abishaï, le frère de Joab et le fils de Tseruja, était le chef des trois. Il brandit sa lance sur 300 hommes et les tua. Il eut une grande réputation parmi les trois. 19 Il était le plus considéré des trois et il fut leur chef, mais il n'égala pas les trois premiers.
20 Benaja, le fils de Jehojada, qui était un homme vaillant de Kabtseel, fut célèbre par ses exploits. C’est lui qui frappa les deux héros de Moab. Il descendit au milieu d'une citerne et il y frappa un lion, un jour de neige. 21 Il frappa un Egyptien de belle allure qui tenait une lance à la main. Il descendit contre l’Egyptien avec un bâton, arracha la lance de sa main et s'en servit pour le tuer. 22 Voilà ce que fit Benaja, fils de Jehojada. Il eut une grande réputation parmi les trois vaillants hommes. 23 Il était le plus considéré des trente, mais il n'égala pas les trois premiers. David l'admit dans sa garde personnelle.
24 Parmi les trente figuraient aussi Asaël, le frère de Joab; Elchanan, fils de Dodo, originaire de Bethléhem; 25 Shamma et Elika, tous deux originaires de Harod; 26 Hélets, originaire de Péleth; Ira, fils d'Ikkesh, originaire de Tekoa; 27 Abiézer, originaire d'Anathoth; Mebunnaï, originaire de Husha; 28 Tsalmon, originaire d'Achoach; Maharaï, originaire de Nethopha; 29 Héleb, fils de Baana, lui aussi originaire de Nethopha; Ittaï, fils de Ribaï, originaire de Guibea, la ville des Benjaminites; 30 Benaja, originaire de Pirathon; Hiddaï, originaire de Nachalé-Gaash; 31 Abi-Albon, originaire d'Araba; Azmaveth, originaire de Barchum; 32 Eliachba, originaire de Shaalbon; Bené-Jashen; Jonathan; 33 Shamma, originaire d'Harar; Achiam, fils de Sharar, originaire d'Arar; 34 Eliphéleth, fils d'Achasbaï, qui descendait d'un Maacathien; Eliam, le fils d'Achitophel, originaire de Guilo; 35 Hetsraï, originaire de Carmel; Paaraï, originaire d'Arab; 36 Jigueal, fils de Nathan, originaire de Tsoba; Bani, originaire de Gad; 37 Tsélek l'Ammonite; Naharaï, originaire de Beéroth, qui était le porteur d’armes de Joab, le fils de Tseruja; 38 Ira et Gareb, originaires de Jéther; 39 Urie le Hittite. En tout, ils étaient 37.
8-39 David désirait bien ardemment, avoir de l’eau de Bethléhem. Il pourrait s’agir d’une faiblesse. Il avait soif ; combien de fois, durant sa jeunesse, il s’était désaltéré à l’eau de ce puits, sans penser que plus tard il la rechercherait avidement ! Ses hommes vaillants étaient-ils si téméraires, pour s’exposer, au moindre désir de leur roi, ne cherchant qu’à le satisfaire ?
Pour notre part, ne devons-nous pas également désirer ardemment plaire à notre Seigneur, en se conformant à Sa volonté, à Sa Parole, à l’Esprit, et à la Providence ?
David versa cette eau de Bethléhem, en tant qu’offrande à l’Éternel. Il voulait ainsi « couper court » à sa propre convoitise stupide, et prouver qu’il était capable d’avoir de nobles pensées, pour corriger cet acte, sans le nier. De la même manière que David, qui considérait que cette eau, obtenue au prix du sang de ses hommes, avait une grande valeur, ne devons-nous pas évaluer les bénéfices que nous avons obtenus par le rachat de notre âme, grâce au sang béni de notre Sauveur ?
Ne négligeons pas un si grand salut !