Livres de la Bible
2 Thessaloniciens 3
* L’apôtre exprime sa confiance dans les Thessaloniciens, et prie pour eux (1-5). Il leur recommande de s’écarter de ceux qui marchent d’une manière désordonnée, particulièrement du paresseux et du désobéissant (6-15). Et conclut par une prière pour eux, et une salutation (16-18).
1 Maintenant donc, frères et sœurs, priez pour nous afin que la parole du Seigneur se propage et soit honorée comme elle l'est chez vous, 2 et que nous soyons délivrés des hommes méchants et pervers, car tous n'ont pas la foi. 3 Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous protégera du mal . 4 Nous avons confiance dans le Seigneur à votre sujet, car vous faites et vous ferez ce que nous [vous] recommandons. 5 Que le Seigneur dirige votre cœur vers l'amour de Dieu et vers la patience de Christ!
1-5 Ceux qui sont encore séparés peuvent se rencontrer au trône de la grâce et ceux qui ne peuvent pas faire ou recevoir toute autre gentillesse peuvent par ce moyen donner et recevoir une véritable et très grande tendresse. Les ennemis à la prédication de l’Évangile et les persécuteurs de ses pasteurs fidèles sont des hommes déraisonnables et méchants. Beaucoup ne croient pas l’Évangile ; et il n’est pas étonnant si de tels hommes sont sans repos et montrent de la malice dans leurs efforts à s’y opposer. Le mal du péché est le plus grand des maux, mais il y en a d’autres dont nous avons besoin de nous préserver, et nous avons l’encouragement à ne dépendre que de la grâce de Dieu. La promesse a été faite jadis, sa réalisation est sûre et certaine. L’apôtre avait confiance en eux car il fondait pour cela sa confiance en Dieu, ne pouvant autrement pas faire confiance en l’homme. Il prie pour eux, pour des bénédictions spirituelles. Notre péché et notre misère viennent du fait que nous plaçons nos affections sur des choses fausses. Il n’y a pas de véritable amour de Dieu sans la foi en Jésus-Christ. Si, par la grâce spéciale de Dieu, nous avons cette foi que des multitudes n’ont pas, nous devons prier sérieusement qu’il nous soit permis, sans réserve, d’obéir à ses ordres, et que l’Esprit puisse diriger nos cœurs dans l’amour de Dieu, et la patience de Christ.
6 Nous vous recommandons, frères et sœurs, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui mène une vie désordonnée et ne suit pas les instructions reçues de nous. 7 Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous ne nous sommes pas livrés au désordre parmi vous 8 et nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; au contraire, nuit et jour, dans la fatigue et dans la peine, nous avons travaillé pour n'être à la charge d'aucun de vous. 9 Non que nous n'en ayons pas le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. 10 En effet, lorsque nous étions chez vous, nous vous recommandions ceci: si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. 11 Nous apprenons cependant que quelques-uns parmi vous mènent une vie désordonnée: ils ne travaillent pas mais se mêlent des affaires des autres. 12 Nous invitons ces gens-là, et nous les encourageons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler paisiblement pour manger leur propre pain.
13 Quant à vous, frères et sœurs, ne négligez pas de faire le bien. 14 Si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le et n'ayez pas de relations avec lui, afin qu'il en éprouve de la honte. 15 Ne le considérez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.
6-15 Ceux qui ont reçu l’Évangile, doivent vivre selon l’Évangile. Ceux qui peuvent travailler et qui ne le veulent pas ne doivent pas se maintenir dans l’inaction. Le christianisme n’a pas pour rôle d’approuver la paresse, car cela écarterait celui dont l’intention est d’encourager l’industrieux et de soutenir le malade et l’affligé. Le travail dans nos vocations comme hommes est un devoir exigé par notre vocation comme chrétiens. Mais certains, chez les Thessaloniciens, ont imaginé pouvoir se maintenir dans l’inaction, et ont montré ainsi un tempérament curieux et vaniteux. Ils se sont mêlés aux inquiétudes des autres, et ont fait beaucoup de mal. C’est une grande erreur et un abus de la religion que d’en faire un manteau pour l’inaction ou tout autre péché. Le serviteur qui attend avec justice la venue de son Seigneur doit travailler comme son Seigneur l’a commandé. Si nous sommes paresseux, le diable et un cœur corrompu trouveront bientôt quelque chose pour nous occuper. L’esprit de l’homme n’est pas inactif ; s’il n’est pas employé à faire le bien, il fera le mal. C’est une union excellente mais rare que d’être actif dans notre propre affaire, et cependant tranquille quant à ceux qui nous entourent. Si quelqu’un refusait de travailler, ils devaient le noter avec censure, et se séparer de sa compagnie, après avoir cependant recherché chercher son bien par des avertissements affectueux. Le Seigneur est avec vous lorsque vous êtes avec lui. Il veille sur vos voies, et y veille jusqu’à la fin. Nous ne devons jamais nous lasser dans notre travail. Nous aurons assez de temps pour nous reposer lorsque nous irons au ciel.
Bénédiction et salutation
16 Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps et de toute manière! Que le Seigneur soit avec vous tous!
17 Moi Paul, je vous salue de ma propre main. C'est là ma signature dans toutes mes lettres, c'est ainsi que j'écris.
18 Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous!
16-18 L’apôtre prie pour les Thessaloniciens. Puissions-nous désirer les mêmes bénédictions pour nous-mêmes et nos amis. La paix avec Dieu. Cette paix est désirée pour eux pour toujours, en toute chose. La paix par tous les moyens, dans chacune de leurs voies ; comme ils ont apprécié les moyens de la grâce, ils peuvent utiliser toutes les méthodes pour procurer la paix. Nous n’avons besoin de rien de plus pour nous sentir en sécurité et heureux, et nous ne pouvons désirer autre chose de mieux pour nous-mêmes et nos amis que la présence gracieuse de Dieu avec nous et avec eux. Qu’importe où nous sommes, si Dieu est avec nous ; ou qui est absent, si Dieu est présent. C’est à travers la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ que nous espérons avoir la paix avec Dieu, et d’avoir le plaisir de cette présence de Dieu. Cette grâce est tout en tout pour nous rendre heureux ; et même si nous souhaitons qu’elle inonde les autres, il en restera toujours assez pour nous-mêmes.