* Le prophète franchit une nouvelle étape, celle de la grâce, par laquelle Dieu restaure à nouveau Israël.
1 L'Eternel m’a dit: «Va encore aimer une femme aimée d'un amant et adultère! Aime-la comme l'Eternel aime les Israélites, alors qu’eux, ils se tournent vers d'autres dieux et aiment les gâteaux de raisins .»
2 Je l'ai achetée pour 15 pièces d'argent et 330 litres d'orge. 3 Je lui ai dit: «Tu resteras longtemps à moi, sans te livrer à la prostitution ni appartenir à aucun homme, et j'agirai de même envers toi.»
Osée 3:1-3 L’aversion des hommes envers la véritable piété a pour cause leur envie de céder aux choses qu’ils désirent, au lieu de faire périr leur propre convoitise. Qu’il est merveilleux de voir la compassion de Dieu envers ceux qui Le haïssent, malgré leurs désirs charnels ! On voit ici la représentation de la Grâce divine, descendre sur la race humaine. C’est ici l’engagement de Dieu à offrir Sa grâce aux siens, afin qu’ils soient Son peuple et qu’Il soit leur Dieu. Ils doivent accepter la rançon de leurs péchés pour ne plus retourner ensuite à leur folie. C’est, en quelque sorte, un encouragement pour nous, à résister à la tentation, quand nous sommes dans l’affliction.
4 En effet, les Israélites resteront longtemps sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans statue, sans éphod et sans théraphim . 5 Après cela, les Israélites reviendront. Ils rechercheront l'Eternel, leur Dieu, et David, leur roi, et ils retourneront en tremblant vers l'Eternel et vers sa bienveillance, dans l’avenir.
Osée 3:4-5 Nous trouvons ici encore une parabole relative à Israël. Le peuple doit attendre, privé d’honneur et de toute joie, telle une veuve affligée ; mais plus tard, il sera de nouveau béni.
Ceux qui voudraient chercher le Seigneur dans l’intention de vraiment Le trouver doivent se soumettre à Christ et devenir Son peuple, en toute obéissance.
Nous ne devons pas seulement considérer le Seigneur et Sa grandeur, mais aussi le Seigneur et Sa bonté ; non seulement Sa majesté, mais aussi Sa grâce.
Même les écrivains juifs considèrent que ce passage s’adresse au Messie attendu ; la conversion future du peuple à Christ est prédite sans équivoque, ce qui confirme cette destinée de peuple mis à part.
Bien qu’au début il y ait eu de la crainte vis-à-vis de Dieu au vu de Sa sainte Majesté et de Sa droiture vengeresse, maintenant il y a l’expérience de la miséricorde et de la grâce en Jésus Christ ; Il est Celui qui conduit le cœur à Le Craindre et à le glorifier, en tant qu’Ami et Père.