* L’héritage des filles de Tselophchad (1-4). Les filles de Tselophchad doivent se marier dans leur propre tribu (5-12). Conclusion (13).
1 Les chefs de famille des clans issus de Galaad, fils de Makir et petit-fils de Manassé, qui faisaient partie des clans des descendants de Joseph, s'approchèrent et parlèrent devant Moïse et devant les princes, les chefs de famille des Israélites. 2 Ils dirent: «L'Eternel t’a ordonné, seigneur, de donner par tirage au sort le pays en héritage aux Israélites. Seigneur, tu as aussi reçu de l'Eternel l'ordre de donner l'héritage de Tselophchad, notre frère, à ses filles. 3 Cependant, si elles se marient à un membre d'une autre tribu des Israélites, leur héritage sera retiré de l'héritage de nos ancêtres et ajouté à celui de la tribu à laquelle elles appartiendront. Ainsi l'héritage qui nous est attribué par tirage au sort sera diminué. 4 Et quand viendra le moment du jubilé pour les Israélites, leur héritage sera ajouté à celui de la tribu à laquelle elles appartiendront et il sera retiré de celui de la tribu de nos ancêtres.»
1-4 Les chefs de famille de Galaad signalent le mal qui surviendrait si les filles de Tselophchad se mariaient dans une famille d’une autre tribu. Ils cherchaient ainsi à préserver l’héritage que l’Éternel avait préparé pour Israël, mais aussi à éviter toute querelle qui pourrait survenir dans le futur. Il est du devoir et de la sagesse de ceux qui sont responsables de biens ici-bas, de veiller à ce qu’aucune dispute ni querelle ne puisse naître à ce sujet, dans leur entourage.
5 Sur l’ordre de l’Eternel, Moïse transmit aux Israélites les instructions suivantes: «La tribu des descendants de Joseph a raison. 6 Voici ce que l'Eternel ordonne au sujet des filles de Tselophchad: elles pourront se marier à qui elles voudront, pourvu que ce soit dans un clan de la tribu de leur père. 7 Aucun héritage parmi les Israélites ne passera d'une tribu à une autre; au contraire, les Israélites s'attacheront chacun à l'héritage de la tribu de ses ancêtres. 8 Et toute fille qui posséderait un héritage dans les tribus des Israélites se mariera à un membre d'un clan de la tribu de son père, afin que les Israélites possèdent chacun l'héritage de leurs ancêtres. 9 Aucun héritage ne passera d'une tribu à une autre; les tribus des Israélites s'attacheront chacune à son héritage.»
10 Les filles de Tselophchad se conformèrent à l'ordre que l'Eternel avait donné à Moïse. 11 Machla, Thirtsa, Hogla, Milca et Noa, filles de Tselophchad, épousèrent les fils de leurs oncles. 12 Elles se marièrent dans les clans des descendants de Manassé, fils de Joseph, et leur héritage resta dans la tribu à laquelle appartenait le clan de leur père.
5-12 Ceux qui recherchent la volonté divine, en ce qui concerne l’obtention d’un héritage, sauront non seulement ce qu’ils doivent faire, mais ils auront aussi la conviction d’être dans la faveur du Seigneur. Dieu ne voulait pas qu’une tribu d’Israël s’enrichisse aux dépens d’une autre. Chacune devait veiller à conserver son propre patrimoine. Les filles de Tselophchad se sont ainsi soumises à cette directive. Comment auraient-elles pu rater leur mariage, quand Dieu, Lui-même, dirigeait toutes choses ? Les enfants de Dieu devraient voir, comme le montre cette anecdote des filles de Tselophchad, combien il est avantageux de rester unis devant le Seigneur.
Il devrait en être ainsi pour tous ceux qui sont vraiment en communion avec Jésus : Ils devraient être attentifs à la qualité de leurs relations familiales, et rechercher l’unité devant le Seigneur. Toutes nos décisions et nos penchants devraient être soumis à la Volonté divine ; nous devons chercher à la discerner, en particulier en ce qui concerne le mariage. Bien que la Parole de Dieu tolère nos affections naturelles et nos préférences en ce qui concerne la recherche d’un conjoint, Elle ne sanctionne pas systématiquement nos folies, notre insoumission et nos passions démesurées, qui peuvent nous aveugler, des suites tragiques qui peuvent en découler ; en ne recherchant uniquement que sa propre satisfaction, on se moque de l’autorité biblique. Tout ce genre de conduite, même s’il peut paraître parfait aux yeux du monde, les mariages d’intérêt, et toute la joie qui peut éventuellement découler d’une telle union sont en fait des plus négatifs et contraires à la volonté de Christ.
13 Tels sont les commandements et les règles que l'Eternel donna aux Israélites par l’intermédiaire de Moïse dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.
13 Le texte précédant ce verset, décrit les décisions que l’Éternel a annoncées dans les plaines de Moab. La plupart de ces ordonnances concernaient l’établissement des enfants d’Israël, qui venaient juste d’entrer en Canaan. Quelles que soient les nouvelles conditions que nous puissions rencontrer, selon la Providence divine, nous devons demander à Dieu l’enseignement que l’on doit en tirer et les tâches résultantes qui nous attendent, afin que nous puissions être aptes à les traiter en lieu et place, au jour dit.