* Les maîtres doivent accomplir leur devoir envers leurs serviteurs (1). Les personnes de tous rangs doivent persévérer dans la prière. La prudence chrétienne (2-6). L’apôtre s’en réfère à d’autres pour exposer ses affaires (7-9). Il envoie ses salutations ; et conclut avec une bénédiction (10-18).
1 Maîtres, accordez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel.
1 L’apôtre continue avec le devoir des maîtres envers leurs serviteurs. Ce n’est pas seulement la justice qui est exigée d’eux, mais une équité stricte et de la gentillesse. Qu’ils traitent leurs serviteurs comme ils voudraient que Dieu les traite eux-mêmes.
2 Persévérez dans la prière, veillez-y dans une attitude de reconnaissance. 3 Priez en même temps pour nous: que Dieu nous ouvre une porte pour la parole afin que je puisse annoncer le mystère de Christ, à cause duquel je suis emprisonné, 4 et que je le fasse connaître de la façon dont je dois en parler.
5 Conduisez-vous avec sagesse envers les gens de l’extérieur et rachetez le temps. 6 Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.
2-6 Nos devoirs ne peuvent être accomplis correctement que si nous persévérons dans la prière fervente, prière dans laquelle nous veillerons à nos actions de grâces. Le peuple doit prier particulièrement pour ses ministres. Les croyants sont exhortés à une bonne conduite envers les non-croyants. Il faut faire attention à toute conversation avec eux, en faisant le bien, et en recommandant la religion par tous les moyens appropriés. La diligence dans un temps de rachat recommande la religion à la bonne opinion des autres. Même ce qui n’est qu’une petite insouciance peut causer un préjugé durable à la vérité. Que tout discours soit discret et approprié, comme un discours chrétien. Bien qu’il ne soit pas toujours de la grâce, il doit être toujours avec la grâce. Bien que notre discours porte sur ce qui est commun, il doit être fait d’une manière chrétienne. La grâce est le sel qui assaisonne notre discours, et le préserve de la corruption. Il n’est pas suffisant de répondre à ce qui est demandé, nous devons y répondre d’une façon bien droite.
7 Tychique, qui est notre frère bien-aimé, un serviteur fidèle et mon compagnon de service dans le Seigneur, vous informera de tout ce qui me concerne. 8 Je vous l'envoie exprès pour qu’il prenne de vos nouvelles et réconforte votre cœur. 9 Je l'envoie avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère qui est l’un des vôtres. Ils vous informeront de tout ce qui se passe ici.
7-9 Les ministres sont des serviteurs de Christ, et des serviteurs associés les uns pour les autres. Ils ont un Seigneur, bien qu’ils aient des postes et des pouvoirs différents pour le service. C’est un grand réconfort sous les troubles et les difficultés de la vie que d’avoir des compagnons chrétiens pour s’occuper de nous. Les circonstances de la vie ne font pas de différence dans la relation spirituelle parmi les chrétiens sincères ; ils participent aux mêmes privilèges, et ont le droit aux mêmes considérations. Quels changements étonnants opère la grâce divine ! Les serviteurs sans foi deviennent des frères fidèles et bien-aimés, et celui qui faisait le mal devient un ouvrier compagnon du bien.
10 Aristarque, mon compagnon de détention, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des instructions: s'il vient chez vous, faites-lui bon accueil. 11 Jésus, appelé Justus, vous salue aussi. Ils sont parmi les circoncis les seuls qui travaillent avec moi pour le royaume de Dieu et ils ont été un grand encouragement pour moi. 12 Epaphras, qui est l’un des vôtres, vous salue. Serviteur de [Jésus-]Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières afin que vous teniez bon, comme des hommes mûrs, pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu. 13 Je lui rends en effet ce témoignage: il se dépense sans compter pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux de Hiérapolis. 14 Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, ainsi que Démas.
15 Saluez les frères et sœurs qui sont à Laodicée, ainsi que Nymphas et l'Eglise qui est dans sa maison.
16 Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu'elle soit aussi lue dans l'Eglise des Laodicéens. Lisez à votre tour celle qui vous arrivera de Laodicée. 17 Dites à Archippe: «Veille sur le service que tu as reçu dans le Seigneur afin de bien l’accomplir.»
18 Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. Souvenez-vous de ma condition de prisonnier. Que la grâce soit avec vous!
10-18 Paul avait eu un différent avec Barnabas, sur le compte de Marc, cependant il est non seulement réconcilié, mais il le recommande aux églises ; c’est un exemple d’un esprit vraiment chrétien et indulgent. Si des hommes ont été coupables d’une faute, celle-ci ne doit pas être retenue en permanence contre eux. Nous devons oublier aussi bien que pardonner. L’apôtre avait le réconfort dans la communion des saints et des ministres. L’un est son compagnon de service, un autre son compagnon de captivité, et tous sont ses compagnons qui travaillent à leur propre salut, et s’efforcent de promouvoir le salut des autres. La prière efficace, fervente est la prière dominante, et la plus profitable. Les sourires, les flatteries, ou l’air désapprobateur du monde, l’esprit d’erreur, ou l’œuvre de l’amour de soi conduisent de nombreux ministres sur un chemin de prédication et de vie qui les amène bien loin de l’accomplissement de leur ministère. Mais ceux qui prêchent la même doctrine que Paul, et suivent son exemple peuvent attendre la faveur divine et la bénédiction.