* La fonction et le devoir d’un souverain sacrificateur sont abondamment accomplis en Christ (1-10). Les Hébreux chrétiens sont blâmés pour leurs faibles progrès dans la connaissance de l’Évangile (11-14).
1 En effet, tout grand-prêtre pris parmi les hommes est établi en faveur des hommes dans le service de Dieu afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés. 2 Il peut avoir de la compréhension pour les personnes ignorantes et égarées, puisqu'il est lui-même aussi sujet à la faiblesse. 3 C'est d’ailleurs à cause de cette faiblesse qu'il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés aussi bien que pour ceux du peuple.
4 Personne ne peut s'attribuer l’honneur de cette charge à moins d'être appelé par Dieu comme l’a été Aaron. 5 Christ non plus ne s’est pas attribué la gloire de devenir grand-prêtre, il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui! 6 Il dit aussi ailleurs: Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melchisédek.
7 Pendant sa vie terrestre, Christ a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété. 8 Ainsi, bien qu’étant Fils, il a appris l'obéissance par ce qu’il a souffert. 9 Et parfaitement qualifié, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel, 10 car Dieu l'a déclaré grand-prêtre à la manière de Melchisédek.
1-10 Le souverain sacrificateur doit être un homme, un participant de notre nature. Ceci montre que l’homme a péché. Car Dieu ne voudrait pas que l’homme coupable vienne tout seul à lui. Mais chacun est le bienvenu pour Dieu, s’il vient à lui par ce souverain sacrificateur ; et lorsque nous évaluons notre acceptation par Dieu, et notre pardon, nous devons par la foi nous appuyer pour cela sur notre grand souverain sacrificateur Jésus-Christ, qui peut intercéder pour ceux qui sont hors du chemin de la vérité, du devoir, et du bonheur ; lui qui a la tendresse de les écarter des chemins de l’erreur, du péché, et de la misère. C’est seulement ceux qui peuvent s’attendre à l’assistance de Dieu, à être acceptés de lui, et avoir sa présence et sa bénédiction sur eux et leurs services, qui sont des appelés de Dieu. Ceci s’applique à Christ. Dans les jours de sa chair, Christ s’est rendu sujet à la mort: il a eu faim: il a été tenté, il a souffert, il est mort. Christ fut un exemple, non pas seulement pour prier, mais dans sa ferveur dans la prière. Combien de prières sans conviction, combien peu nombreuses accompagnées de larmes, nous faisons monter jusqu’à Dieu ! Christ a été fortifié pour supporter le poids immense de la souffrance posé sur lui. Il n’y a pas eu une vraie délivrance de la mort mais il fut transporté à travers elle. Il a été élevé et exalté, et il lui a été donné le pouvoir de sauver tous les pécheurs sans exception, tous ceux qui viennent à Dieu à travers lui. Christ nous a laissé là un exemple de ce que nous devons apprendre d’une humble obéissance à la volonté de Dieu, par toutes nos afflictions. Nous avons besoin de la détresse, pour nous apprendre la soumission. Son obéissance dans notre nature encourage nos tentatives pour obéir, et nous permet de nous attendre pour nous au soutien et à la consolation sous toutes les tentations et souffrances auxquelles nous sommes exposés. Soyez rendu parfait pour cette grande œuvre, il est devenu l’Auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent. Mais faisons-nous partie de ce nombre ?
11 Nous avons beaucoup à dire à ce sujet, et des choses difficiles à expliquer parce que vous êtes devenus lents à comprendre. 12 Alors que vous devriez avec le temps être des enseignants, vous en êtes au point d’avoir besoin qu'on vous enseigne les éléments de base de la révélation de Dieu; vous en êtes arrivés à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. 13 Or celui qui en est au lait est inexpérimenté dans la parole de justice, car il est un petit enfant. 14 Mais la nourriture solide est pour les adultes, pour ceux qui, en raison de leur expérience, ont le jugement exercé à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
11-14 Des auditeurs bornés ou sourds rendent difficile la prédication de l’Évangile, et même ceux qui ont un peu de foi peuvent être des auditeurs insensibles, et lents à croire. Il est demandé beaucoup à ceux à qui il a été beaucoup donné. Être malhabile dénote un manque d’expérience dans les choses de l’Évangile. L’expérience chrétienne est un sens spirituel, un goût, une bonne notion de la bonté, de la douceur, et de l’excellence des vérités de l’Évangile. Et nulle langue ne peut exprimer la satisfaction que l’âme reçoit, de la part de la bonté divine, de la grâce, et de l’amour qui sont contenus en
Christ.