* Les pharisiens et l’adultère (1-11). Les paroles de Christ parmi les pharisiens (12-59).
1 Jésus se rendit au mont des Oliviers. 2 Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s'approcha de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner. 3 Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule 4 et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?» 6 Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser.
Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. 7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.» 8 Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. 9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. 10 Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: «Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée?» 11 Elle répondit: «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus.»]
1-11 Christ n’a trouvé aucune faille dans la loi, ni excusé la culpabilité de cette femme adultère, Il n’a tenu aucun compte du prétendu zèle des pharisiens …
Ceux qui jugent les autres se condamnent eux-mêmes : en fait, ils pratiquent en fait le péché. Les personnes qui, d’une certaine manière, sont appelées à blâmer les fautes des autres seront spécialement avisées de s’examiner elles-mêmes, afin de conserver une certaine indulgence.
Dans l’affaire relatée dans ce texte, Christ s’est consacré à la grande œuvre pour laquelle il est venu dans le monde : amener les pécheurs à la repentance ; Il est venu non pas pour détruire, mais pour sauver ! Jésus visait non seulement à amener à la repentance cette femme accusée, en faisant preuve de miséricorde envers elle, mais encore à montrer aux persécuteurs leurs péchés ; ces derniers pensaient Le « piéger », Lui ne cherchait qu’à les convaincre et à les convertir ! Jésus refusa toute polémique avec le conseil des scribes et des pharisiens.
De nombreux crimes méritent une punition beaucoup plus sévère que celle qui leur est infligée ; que cela ne nous décourage pas : n’abandonnons pas la tâche spirituelle qui nous est assignée par le Seigneur.
Quand Christ renvoya la femme adultère, Il lui donna cet avertissement : « va et ne pèche plus ». Ceux qui aident à sauver la vie d’un criminel devraient chercher à sauver son âme, avec la même attention.
Heureux vraiment, ceux que Christ ne condamne pas ! La faveur de Christ à notre égard, au sujet du pardon de nos péchés, devrait prévaloir dans toute notre conduite : « va et ne pèche plus » !
12 Jésus leur parla de nouveau. Il dit: «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.»
13 Là-dessus, les pharisiens lui dirent: «Tu te rends témoignage à toi-même; ton témoignage n'est pas vrai.» 14 Jésus leur répondit: «Même si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais. Quant à vous, vous ne savez pas d'où je viens ni où je vais. 15 Vous, vous jugez de façon humaine; moi, je ne juge personne. 16 Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul, mais le Père qui m'a envoyé est avec moi.
12-16 Christ est la Lumière du monde. Dieu est lumière et Christ est l’image du Dieu invisible.
Un seul soleil éclaire la terre entière ; il en est de même pour la lumière de Christ : nul n’a besoin d’ajouter quoi que ce soit ! Quel sombre cachot serait un monde sans soleil ! Ainsi en serait-il sans Jésus, par qui la lumière est venue ici-bas.
Ceux qui suivent Christ ne marcheront point dans les ténèbres. Ils ne seront pas privés des vérités qui leur sont nécessaires pour les garder de l’erreur destructrice ; Christ, la Vérité, nous donne toute directive pour rester dans le chemin du devoir, ce qui est nécessaire pour nous garder du péché qui nous condamne.
17 Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux personnes est vrai. 18 Or, je me rends témoignage à moi-même et le Père qui m'a envoyé me rend aussi témoignage.» 19 Ils lui dirent donc: «Où est ton père?» Jésus répondit: «Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.»
20 Jésus dit ces paroles alors qu'il enseignait dans le temple à l'endroit où était le trésor, et personne ne l'arrêta parce que son heure n'était pas encore venue.
17-20 Si nous connaissions mieux la personne de Christ, nous connaîtrions mieux le Père. Ceux qui ne veulent pas accepter l’enseignement de Jésus deviennent spirituellement stériles dans la connaissance divine. Les personnes qui ne connaissent ni la Gloire, ni la Grâce de Christ ne connaissent pas le Père, Celui qui L’a envoyé.
Le temps de notre départ dans l’au-delà est entre les « mains » de Dieu. Nos ennemis ne peuvent pas précipiter cet instant, ni nos amis le différer, car ce moment est fixé par le Père. Tout véritable croyant peut lever les yeux, et s’exclamer : « Seigneur, mes instants sont en Ta main, ils y sont mieux qu’en la mienne » !
Pour tout dessein de Dieu il y a un temps marqué !
21 Jésus leur dit encore: «Je m'en vais et vous me chercherez, mais vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez pas venir là où je vais.» 22 Là-dessus les Juifs dirent: «Va-t-il se tuer, puisqu'il dit: ‘Vous ne pouvez pas venir où je vais’?» 23 Il leur dit: «Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. 24 C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis , vous mourrez dans vos péchés.» 25 «Toi, qui es-tu?» lui dirent-ils. Jésus leur répondit: «Ce que je vous dis depuis le début. 26 J'ai beaucoup de choses à dire et à juger à votre sujet, mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde.» 27 Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père. 28 Jésus leur dit donc: «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous reconnaîtrez que moi, je suis et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon Père m'a enseigné. 29 Celui qui m'a envoyé est avec moi, il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.»
21-29 Les incrédules seront définitivement perdus, s’ils meurent dans leur état d’impiété.
Les Juifs mentionnés dans ce texte appartenaient au mauvais monde présent ; Jésus, de Son côté, avait une nature céleste et divine, de sorte que Sa doctrine, Son Royaume et Ses bénédictions ne pouvaient s’appliquer à ces hommes perdus. La malédiction de la loi est ôtée pour tous ceux qui se soumettent à la Grâce de l’Évangile. Nulle autre doctrine que celle de la Grâce de Christ ne sera capable de les sauver ; seul l’Esprit de cette Grâce divine sera assez puissant pour nous délivrer du péché et nous faire tourner vers Dieu ; cet Esprit et cette doctrine sont accordés ici-bas pour œuvrer uniquement dans le cœur de ceux qui croient en Christ.
Certains disent : « Qui est ce Jésus » ? Ils reconnaissent le fait qu’Il ait été un Prophète, un Professeur et un Prédicateur excellent, voire même, plus qu’une créature terrestre ; mais ils refusent de Le reconnaître comme étant au-dessus de tout, le Dieu béni pour l’éternité.
Les éléments donnés par Jésus dans ce texte, étaient-ils suffisants pour répondre aux questions que les Juifs se posaient ? Étaient-ils capables désormais d’honorer Christ autant que le Père ? Pouvaient-ils alors reconnaître qu’Il est véritablement la Lumière du monde et la Vie pour les hommes, ne faisant « qu’un » avec Dieu le Père ?
Tous sauront, lors de leur conversion (ou leur condamnation), que toutes les paroles et les actes de Jésus, voire Ses requêtes, sont toujours agréables au Père, quelles qu’elles soient.
30 Comme Jésus disait cela, beaucoup crurent en lui. 31 Alors il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.» 33 Ils lui répondirent: «Nous sommes la descendance d'Abraham et nous n'avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire: ‘Vous deviendrez libres’?» 34 «En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché. 35 Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille; c’est le fils qui y reste pour toujours. 36 Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.
30-36 Il y avait une telle puissance dans les paroles du Seigneur, que beaucoup de personnes furent convaincues et elles témoignaient de leur foi en Lui ! Jésus les encourageait à mettre en pratique Son enseignement, à se reposer sur Ses promesses et à obéir à Ses commandements, malgré toutes les tentations qui s’opposaient à cela : si tous faisaient ainsi, ils seraient vraiment Ses disciples ; par l’enseignement de Sa parole et de l’Esprit, ils allaient apprendre sur quel fondement se basent leur espérance et leur force spirituelle.
Christ a parlé de liberté spirituelle ; le cœur charnel ne subit d’autres épreuves que celles infligées au corps, accompagnées de toute l’anxiété provenant des « affaires » du monde. Parlez aux hommes de leur liberté et de leur propriété, du dommage causé à leurs terres ou à leur maison : ils vous comprendront alors très bien ; mais mentionnez ensuite l’esclavage du péché, Satan et son emprise funeste, opposée à la liberté offerte par Christ, citez le mal que l’iniquité occasionne à l’âme, et le péril encouru pour leur éternité, alors vous leur parlerez d’une manière qu’ils jugeront étrange …
Jésus rappela clairement à ces Juifs que l’homme qui pratique le péché, quel qu’il soit, est en fait son esclave : c’était effectivement le cas pour la plupart de Ses auditeurs. Par contre, Christ, dans l’Évangile, nous offre la Liberté, Il a le pouvoir de le faire, et ceux qu’Il affranchit sont réellement libres !
Mais nous voyons souvent des personnes se quereller au sujet de libertés les plus diverses, alors qu’elles ne sont en fait qu’esclaves de leur convoitise coupable …
37 Je sais que vous êtes la descendance d'Abraham. Pourtant, vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. 38 Je dis ce que j'ai vu chez mon Père et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.»
39 Ils lui répondirent: «Notre père, c'est Abraham.» Jésus leur dit: «Si vous étiez les enfants d'Abraham, vous agiriez comme lui. 40 Mais en réalité, vous cherchez à me faire mourir, moi qui, en tant qu’être humain, vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a pas fait.
37-40 Notre Seigneur s’opposa à l’orgueil de ces Juifs et à leur vaine confiance en leur soi-disant appartenance à la descendance d’Abraham : cela ne pouvait être bénéfique à ceux dont l’esprit était contraire à celui du patriarche.
Quand la Parole de Dieu est absente, on ne doit s’attendre à recevoir aucun bienfait : dans le cœur, toute la place est libre pour la méchanceté. Une personne malade, revenant de chez son médecin et ne voulant prendre ni remèdes, ni nourriture, ne peut espérer la guérison. La Vérité guérit et nourrit le cœur de ceux qui la reçoivent. La « pseudovérité », enseignée par les philosophes, n’a pas ce pouvoir ni cet effet ; la seule qui soit efficace est Celle qui provient de Dieu !
Ceux qui se réclament de la descendance d’Abraham doivent pratiquer les œuvres de ce dernier ; ils ne doivent être que des « étrangers » séjournant ici-bas ; ils doivent sans cesse adorer Dieu au sein de leur famille, et marcher continuellement avec le Seigneur !
41 Vous, vous agissez comme votre père.» Ils lui dirent: «Nous, nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père: Dieu.» 42 Jésus leur dit: «Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et c'est de sa part que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est au contraire lui qui m'a envoyé. 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez pas écouter ma parole. 44 Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. 45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. 46 Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? 47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu; vous, vous n'écoutez pas parce que vous n'êtes pas de Dieu.»
41-47 Satan incite les hommes à commettre des excès qui finissent par leur nuire gravement, à eux-mêmes et aux autres : tout ce qu’il accomplit dans l’esprit de l’homme tend à ruiner son âme.
Le diable est le grand « promoteur » du mensonge en tous genres. C’est un menteur, toutes les tentations qu’il envoie sont fondées sur le fait qu’il appelle le mal, « bien », et le bien, « mal », ainsi que sur sa fausse promesse de liberté dans le péché. Il est l’auteur de tous les mensonges, celui à qui les menteurs ressemblent et obéissent, et avec qui ils auront leur part pour l’éternité.
Les « spécialités du diable » sont la méchanceté spirituelle, la convoitise de l’esprit, les raisonnements corrompus, l’orgueil et l’envie, le courroux et la malice, l’inimitié envers le bien, et le pouvoir de pousser les autres à la faute.
Dans le terme « Vérité », il faut comprendre la volonté de Dieu, révélée aux hommes, pour leur salut en Jésus-Christ ; c’est cette Vérité que Christ prêchait, et à laquelle les Juifs s’opposaient …
48 Les Juifs lui répondirent: «N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon?» 49 Jésus répliqua: «Je n'ai pas de démon. Au contraire, j'honore mon Père et vous, vous me déshonorez. 50 Je ne cherche pas ma gloire. Il y en a un qui la cherche et qui juge. 51 En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais.» 52 «Maintenant, lui dirent les Juifs, nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis: ‘Si quelqu'un garde ma parole, il ne mourra jamais.’ 53 Serais-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu donc?»
48-53 Remarquons l’indifférence de Christ aux acclamations des hommes ! Ceux qui restent insensibles aux flatteries sont capables de supporter également le mépris. Dieu honorera tous ceux qui ne cherchent pas à s’honorer personnellement.
Nous avons dans ce texte la « doctrine » du bonheur éternel, celle des justes. Nous y trouvons tout ce qui caractérise le croyant : il est celui qui garde les paroles du Seigneur Jésus. Tel est son privilège : il ne connaîtra jamais la mort éternelle !
Bien que les enfants de Dieu ne puissent se soustraire à la mort, ils résideront bientôt en un lieu où elle n’existera plus, Exode 14:13.
54 Jésus répondit: «Si je me rends gloire à moi-même, ma gloire ne vaut rien. Cependant, c'est mon Père qui me rend gloire, lui que vous présentez comme votre Dieu 55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais; et si je disais que je ne le connais pas, je serais comme vous: un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole. 56 Votre ancêtre Abraham a été rempli de joie à la pensée de voir mon jour; il l'a vu et il s'est réjoui.» 57 Les Juifs lui dirent: «Tu n'as pas encore 50 ans et tu as vu Abraham!» 58 Jésus leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham soit né, je suis.»
59 Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui, mais Jésus se cacha et sortit du temple [en passant au milieu d'eux. C’est ainsi qu’il s’en alla].
54-59 Christ et tous les Siens dépendent de Dieu.
Les hommes sont souvent capables de lancer de vains débats relatifs à Dieu, sans toutefois Le connaître réellement. Ceux qui ne connaissent pas Dieu, sont semblables à ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Christ, 2Thessaloniciens 1:8. Tous ceux qui commencent à connaître certaines caractéristiques de la Personne de Christ désirent toujours en savoir plus sur Lui. Ceux qui discernent l’aube de la lumière du « Soleil de Justice » souhaitent voir le merveilleux lever de cet astre !
« Avant qu’Abraham fut, je suis ». Ceci définit Abraham, en tant que créature, notre Seigneur étant le Créateur ; ce Dernier pouvait donc Se dire plus grand qu’Abraham ! « Je Suis », est le nom de Dieu, Exode 3:14 ; Il mentionne Son « auto existence » ; Il est le Premier et le Dernier, immuable, Apocalypse 1:8.
Christ existait non seulement avant Abraham, mais avant l’origine de la terre, Proverbes 8:23; Jean 1:1. Comme Médiateur, il est le Messie, « désigné » longtemps avant l’existence d’Abraham ; Il est l’Agneau immolé, depuis la fondation du monde, Apocalypse 13:8.
Le Seigneur Jésus a été fait « Sagesse de Dieu, Justice, Sanctification, et Rédemption », même pour Adam, et Abel ; tous ceux qui ont vécu et sont morts avant Abraham, en ayant la foi en Dieu, bénéficient de cette Sagesse.
Nous voyons dans ce texte que les Juifs étaient sur le point de lapider Jésus, pour Ses paroles soi-disant blasphématoires, mais le Seigneur se retira ; grâce à Sa puissance miraculeuse, Il leur échappa, indemne !
Puissions-nous professer avec fermeté ce que nous connaissons et ce que nous croyons, à propos de Dieu ; si nous sommes réellement « héritiers » de la foi d’Abraham, nous nous réjouirons alors, en attendant avec impatience ce jour où le Sauveur apparaîtra dans Sa Gloire, à la grande confusion de tous Ses ennemis, pour parfaire le salut de ceux qui croient en Lui !