* Louange à Dieu pour tout ce qu’il a fait pour son peuple (1-7). Le devoir des siens envers Lui (8-16).
1 Au chef de chœur, sur la guitthith. D’Asaph.
2 Chantez avec allégresse vers Dieu, notre force, poussez des cris de joie vers le Dieu de Jacob! 3 Entonnez un chant, faites résonner le tambourin, la harpe mélodieuse et le luth! 4 Sonnez de la trompette au début du mois, à la pleine lune, pour le jour de notre fête! 5 En effet, c’est une prescription pour Israël, une règle pour le Dieu de Jacob. 6 Il en a fait une instruction pour Joseph, quand il s’est attaqué à l’Egypte.
J’entends un langage qui m’est inconnu: 7 «J’ai déchargé son épaule du fardeau, et ses mains ont lâché la corbeille.»
1-7 Toute l’adoration que nous pouvons rendre au Seigneur se trouve placée sous Sa majesté ; nous Lui en sommes redevables, en particulier de par la rédemption qu’Il a faite pour notre péché et de la colère dont nous sommes épargnés.
Israël a gardé en mémoire ce que Dieu a fait pour lui. La délivrance divine révèle toute Sa grâce, toute Sa gloire et il est bon de remarquer que toutes les épreuves dont nous avons été l’objet se sont soldées par Sa guérison.
Nous ne devrions jamais oublier les lourdes peines que Satan, notre oppresseur, nous envoie. Mais c’est quand notre âme est dans la détresse qu’elle doit crier au Seigneur sa délivrance ; Il répond alors à nos prières et nous délivre. Les convictions du péché et les peines de l’affliction prouvent qu’Il regarde Son peuple.
Si le peuple juif lors de ses fêtes solennelles se rappelait comment il avait été sauvé de l’esclavage d’Égypte, combien devrions-nous, lors de nos journées de sabbat chrétien, garder à l’esprit la glorieuse rédemption de notre servitude, apportée par notre Seigneur Jésus-Christ.
8 Tu as crié dans la détresse, et je t’ai délivré; je t’ai répondu au cœur de l’orage, je t’ai mis à l’épreuve près des eaux de Meriba. – Pause.
9 Ecoute, mon peuple, et je t’avertirai! Israël, si seulement tu m’écoutais! 10 Qu’il n’y ait au milieu de toi aucun autre dieu! Ne te prosterne pas devant des dieux étrangers! 11 *Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Egypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai!
12 Mais mon peuple ne m’a pas écouté, Israël n’a pas voulu de moi. 13 Alors je les ai livrés aux penchants de leur cœur, et ils ont suivi leurs propres projets.
14 Si seulement mon peuple m’écoutait, si seulement Israël marchait dans mes voies! 15 En un instant j’humilierais leurs ennemis, je tournerais ma main contre leurs adversaires. 16 Ceux qui détestent l’Eternel le flatteraient, et le bonheur d’Israël durerait toujours. 17 Je le nourrirais du meilleur blé, et je le rassasierais de miel sauvage.
8-16 Nous ne pouvons vraiment percevoir notre petitesse vis-à-vis de la grandeur de Dieu. Nous avons toute suffisance en Dieu, si nous prions pour cela avec foi. Toute la méchanceté du monde provient des intentions délibérées des hommes. Ils ne sont pas religieux parce qu’ils ne veulent pas l’être. Dieu n’est pas l’Auteur de leurs péchés, Il les laisse errer dans leurs propres convoitises et désirs charnels ; s’ils ne pratiquent pas le bien, ils en seront blâmés. Le Seigneur ne veut pas que les hommes aillent à la perdition. Quels ennemis les pécheurs sont pour eux-mêmes !
C’est le péché qui nous procure des épreuves si dures et un chemin du salut si difficile à parcourir. Avec des conditions de foi et d’obéissance, que les chrétiens puissent garder en eux les bonnes choses spirituelles et éternelles, comme s’ils cultivaient les champs et les collines fertiles du pays de Canaan.
Christ est le « Pain de vie » ; Il est le « Rocher du salut » et Ses promesses sont comme du miel pour les âmes pieuses. Mais ceux qui Le rejettent, en tant que Seigneur et Maître, doivent aussi le perdre en tant que Sauveur.